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La fille du train - Paula Hawkins

Résumé :

Entre la banlieue où elle habite et Londres, Rachel prend le train deux fois par jour : Le 8 h 04 le matin, le 17 h 56 le soir. Chaque jour elle est assise à la même place et chaque jour elle observe, lors d’un arrêt, une jolie maison en contrebas de la voie ferrée. Cette maison, elle la connaît par cœur, elle a même donné un nom à ses occupants qu’elle voit derrière la vitre. Pour elle, ils sont Jason et Jess. Un couple qu’elle imagine parfait. Heureux, comme Rachel et son mari a pu l’être par le passé, avant qu’il ne la trompe, avant qu’il ne la quitte. Rien d’exceptionnel, non, juste un couple qui s’aime. Jusqu’à ce matin où Rachel voit Jess dans son jardin avec n autre homme que Jason. Que se passe-t-il ? Jess tromperait-elle son mari ? Rachel, bouleversée de voir ainsi son couple modèle risquer de se désintégrer comme le sien, décide d’en savoir plus sur Jess et Jason. Quelques jours plus tard, c’est avec stupeur qu’elle découvre la photo de Jess à la une des journaux. La jeune femme, de son vrai nom Megan Hipwell, a mystérieusement disparu…

Mon avis :

Je dois dire que je suis plutôt mitigée avec ce roman. L'annonce de son adaptation cinématographique m'a fait l'ouvrir avant d'envisager le regarder sur grand écran. Et mon enthousiasme retombe tel un soufflé.

Le personnage de Rachel est assez sordide, alcoolique, dépressive depuis sa séparation de son mari Tom. Elle cache son renvoie en prenant tous les jours le train et continuant de simuler une activité professionnelle.


Elle observe lors de ses trajets une maison non loin de celle qu'elle habitait avec Tom. Elle brode l'existence que ce couple peut avoir pour palier à son enfoncement et sa tristesse à elle.

Jusqu'au jour ou Jess la jeune femme dont elle imagine la vie, disparait. Que des témoins l'ont aperçu près du domicile et qu'elle ne sait plus entre l'ivresse et les hallucinations ce qu'elle a fait et où elle était.

Pour l'instant vous me direz, c'est un bon début pour un thriller psychologique.


Le roman se présente sous forme de journaux intime du point de vue de Rachel, Megan et Anna. Et bien que ce système soit ingénieux et bien construit j'ai vraiment trouvé que le déroulement de l'intrigue venait trop rapidement et au milieu du roman je savais déjà qui et pourquoi (oui, j'ai beaucoup joué au cluedo dans mon enfance). Pour le coup, on est en pleine immersion dans l'intrigue et ce procédé et pour moi l'atout du roman.


Certains aspects comme l'alcoolisme et la dépression sont bien abordés mais on reste trop en surface et donc on perd en intensité et aussi l'empathie qu'on porte à Rachel s'en trouve estompée.


Autre problème dans ma lecture, la lenteur. Même si dans un thriller psychologique la chronologie a de l'importance pour tenir le lecteur en haleine, et bien là, j'ai trouvé qu'on s'enlisait par moment et un petit coup de turbo n'aurait pas été mal. Ce qui se rajoute en plus dans le problème de déduction trop rapide qu'on fait sur les protagonistes. Le rythme et l'avancée dans l'intrigue ne sont pas synchronisés. C'est peut-être voulu par l'auteur, bien que je n'en vois pas l'utilité.


Si ce n'est ces petits bémols et bien ça reste un roman agréable et on attend tout de même la fin pour vérifier ses théories.


Au final je me dis que j'en attendais peut-être trop et que ma petite déception vient de là. Mais je n'irai pas le voir au cinéma.


Pocket - Collection : Pocket Thriller - Date de parution : 8 septembre 2016 - 456 pages

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